Les nôtres

Les nôtres

«Notre camarade Léonce Aguirre vient d’être
brutalement emporté par une méningite foudroyante.
Léonce Aguirre était membre du Comité exécutif et du Conseil politique national du NPA.

    C’était un militant inflexible qui a
commencé dès le plus jeune âge en Suisse dans les
années 1970, à lutter contre toutes les injustices.
Installé à Paris en 1976, il a été
longtemps dirigeant de la Ligue communiste révolutionnaire et a
participé activement à la fondation du NPA pour en faire
un parti anticapitaliste large et ouvert.

    Aguirre était joyeux et
déterminé à la fois. Ses qualités humaines
et son enthousiasme militant, même dans les moments difficiles,
vont nous manquer. »

    C’est par ces quelques lignes du NPA que les
militant·e·s suisses de solidaritéS ont appris le
décès soudain de celui qu’ils appelaient
« Nono », diminutif de son vrai patronyme,
Daniel Noverraz. Voici le message envoyé à cette occasion
au nom de solidaritéS :

    « C’est avec beaucoup de
tristesse et d’émotion que les membres de
solidaritéS ont appris la disparition brutale du camarade
Léonce Aguirre. Avant de militer dans les rangs de la LCR et du
NPA, il avait commencé son engagement politique en Suisse, plus
précisément à Lausanne. Nombre d’entre nous
l’ont donc côtoyé dans l’action et nous
gardions avec lui des rapports politiques, certes, mais aussi amicaux,
puisque chez lui, le militant n’a jamais pris le pas sur la
personne. A tel point que tout le monde, dans ce qui était alors
la section suisse de la IVe Internationale, oublia son pseudonyme
(« Stanislas ») pour ne l’appeler que
par son surnom : « Nono ». Ses
capacités politiques le placèrent rapidement à des
postes de responsabilités, au niveau local et national, en
particulier dans le travail étudiant. Il fut aussi
l’infatigable animateur de la campagne de solidarité avec
la lutte du peuple chilien, avant comme après le
11 septembre 1973. Nous n’oublierons pas le militant,
talentueux, et nous regretterons profondément la personne,
d’une grande richesse humaine. A sa compagne, à ses
enfants, nous adressons toute notre sympathie. »