13 très bonnes raisons de voter NON au projet d’extension de l’OMC au bord du Lac

13 très bonnes raisons de voter NON au projet d’extension de l’OMC au bord du Lac

Pour dire STOP au bétonnage des rives du Lac et maintenir la protection de celles-ci.

Parce que la place d’un grand immeuble de bureaux n’est pas
dans l’un de nos plus beaux parcs et que son impact – outre
l’abatage d’une série d’arbres –
dépassera évidemment sa seule emprise au sol.

Pour refuser une « barrière de
sécurité » et la bunkérisation de
l’OMC (comme ils l’ont fait au Palais Wilson, mais en pire)
qui défigurera le parc et entravera notre liberté de
mouvement et d’accès au bord du lac.

Pour dire NON au transfert de propriété à
l’OMC de cette parcelle publique et NON aux extensions futures
qui suivront immanquablement sur le site si on met le doigt dans cet
engrenage

Parce qu’il n’y pas de raison que l’OMC
bénéficie de passe-droits que n’a même pas
songé à demander le BIT quand il occupait son
siège historique dans le bâtiment.

Parce que notre parc doit rester à 100 % accessible
à la population et aux visiteurs·euses, comme lieu de
convivialité et de détente indispensable pour tous et
toutes.

Parce qu’il faut créer de nouveaux espaces publics pour
les habitant·e·s et non pas en supprimer, comme
c’est le cas pour le parc autour de l’ONU où
personne n’a pu se promener depuis bien plus d’un
demi-siècle.

Pour refuser le chantage au « départ de
l’OMC », qui contredit les déclarations
mêmes de ses représentants.

Pour sanctionner une campagne mensongère et truquée, au
financement occulte et disproportionné par les syndicats
patronaux.

Parce qu’il y a des alternatives – déjà
étudiées – pour offrir des espaces de bureaux
supplémentaires à l’OMC.

Parce que si l’OMC se déplaçait à terme
– au Grand-Saconnex par ex. – on pourrait utiliser le
bâtiment pour toutes sortes de choses utiles au service et en
interaction avec le public (enseignement, bibliothèques, ONGs,
services publics…)

Pour appuyer les près de 6000 habitant·e·s de la
Ville de Genève qui ont signé le
référendum, malgré les pressions des
autorités.

Parce que les habitant·e·s de Genève savent aussi dire NON quand il le faut!

Pierre Vanek