Stop au harcèlement sexuel sur les lieux de formation!

Depuis le 26 novembre, on trouve placardé sur les murs du CHUV des propos tels que « si vous n’êtes pas encore enceinte, je peux y remédier » ou « je t’accompagne au vestiaire? ». Ces mots ont été prononcés par des médecins à des stagiaires en formation. À l’origine de cette action, une enquête officieuse a été réalisée par le Collectif de lutte contre les attitudes sexistes en milieu hospitalier (CLASH). L’enquête met en lumière les nombreux cas de harcèlement sexuel. Ceux-ci sont monnaie courante pour les étudiant·e·s en formation au sein de l’établissement. En conséquence, l’hôpital a décidé de mettre en place une campagne pour lutter contre ces comportements, avec pour objectif la « tolérance zéro ». En parallèle, à l’Université de Lausanne, une campagne d’affichage similaire est actuellement visible. Composée à partir de témoignages récoltés sur la page Facebook Spotted discrimination unil/epfl, qui recense des propos sexistes entendus sur les deux campus.

NR