With Catalonia - Rencontre internationale

Rencontre internationale

Le weekend du 16-17 décembre, la gauche anticapitaliste catalane a organisé une rencontre internationale de solidarité avec le mouvement catalan pour l’indépendance.


Manifestation à Bruxelles, 7 décembre 2017 – Assemblea.cat

Plus de 200 militant·e·s de l’Amérique, de l’Europe, et du Moyen Orient ont répondu à l’appel de la gauche anticapitaliste catalane. Les prises de parole lors de l’Assemblée d’ouverture ont donné le ton du weekend. Jaimé Pastor, membre des Anticapitalistas en Espagne, un des premiers à s’exprimer, a répété à plusieurs reprises: «votre lutte est la nôtre, si vous gagnez nous serons tout·e·s plus fort·e·s.». Tina McVeigh, conseillère municipale de Dublin avec People Before Profit, après avoir rappelé que sa municipalité est la première à avoir hissé le drapeau catalan sur la mairie, a défendu une solidarité plus grande et mieux organisée, en Europe et dans le monde, pour la lutte pour l’indépendance catalane.

Les prises de parole qui ont marqué le weekend étaient celles des camarades venant de la Palestine et du Kurdistan, et celle des parents de Gullem Aguló, jeune Valencien assassiné en 1993 par des fascistes. Avec une émotion intense, leurs discours ont fait passer un message commun: la lutte pour la république est une source d’espoir de résistance aux états puissants et impérialistes. Malgré la présence d’éléments identitaires, ce combat est avant tout une lutte pour un monde meilleur.

Les ateliers de samedi sur le féminisme, l’antifascisme et le mouvement syndical étaient riches en débat et ont favorisé la coordination internationale des différents mouvements. Les mouvements antiracistes et antifascistes présents ont par exemple discuté d’une journée d’action internationale contre le racisme le 17 mars 2018.

Les différentes sessions (régionale, nationale et internationale) du dimanche ont également posé les bases d’une meilleure coordination de la gauche au sein du mouvement, mais aussi du mouvement de solidarité.

Même s’il a été impossible de planifier des actions concrètes avant les élections qui ont eu lieu 4 jours plus tard, un réseau a été créé entre les comités de défense de la république et les différents comités de soutien dans le monde, afin de mieux organiser le lendemain des élections.

En tant que délégués suisses, nous avons affirmé après cette rencontre qu’il est temps que la gauche anticapitaliste fasse aussi en Suisse les pas nécessaires pour construire des comités de solidarité avec la lutte catalane.

Dimitris Daskalakis