La CCT santé 21 a gagné, vive la CCT santé 21!

Avec un score de 77 %, la population neuchâteloise a plébiscité le maintien de la CCT santé 21. Elle a bien compris que la division du personnel de la santé dans deux CCT différentes amènerait une détérioration évidente des conditions de travail. Chaque employé·e dans un établissement de soins est un maillon fort dans la prise en charge des patient·e·s.

Les député·e·s du Grand Conseil qui ont voté cette loi se sont bien gardés de calculer les coûts supplémentaires de la mise en place puis de l’application des deux nouvelles CCT. Ces élu·e·s servent de bras politique au groupe privé Genolier, qui souhaite faire la loi dans le domaine de la santé. Le résultat de la votation sonne comme un cuisant échec pour celles et ceux qui veulent faire de la santé une marchandise.

Pour rappel, voici 5 ans débutait une longue grève à la Providence, menée par 22 personnes. Déjà à l’époque, il s’agissait de défendre le maintien de la CCT santé 21. Pour s’être battues pour cette cause, elles auront finalement été licenciées.

Le procès qui s’en est suivi a débouté en première instance les grévistes avec des arguments fallacieux et sans consistance. Ils et elles sont en attente d’un deuxième procès au niveau cantonal.

Il s’agit à présent de faire enfin respecter la loi qui exige l’application de la CCT santé 21 pour tous les établissements qui veulent des missions publiques et donc des subventions de l’Etat.

Stop aux dérogations complaisantes.

Annette Nénavoh