Une jeunesse anticapitaliste dans le Nord vaudois

Très actifs depuis le début de l’année 2016, les jeunes du groupe politique Solidarité & Ecologie – La Gauche se sont regroupés sous le nom de «Jeunes S&E» dans le Nord vaudois. Nous nous sommes entretenus avec leur président Jonathan Ferreira Da Costa et leur secrétaire Onurhan Küçük.

Pourquoi avoir constitué une jeunesse au sein de Solidarité & Ecologie?

Les Jeunes «Solidarité et Ecologie – La Gauche» sont un groupe politique et associatif regroupant des militants de la gauche radicale. Nous nous reconnaissons dans les valeurs de La Gauche, dont nous sommes membres. Notre but est de sensibiliser la jeunesse à nos valeurs, leur permettre de s’organiser et donner une voix aux jeunes issus de la culture alternative, généralement mis injustement de côté.

Comment s’organise votre collectif?

Nous privilégions le travail de terrain, au plus près des personnes que nous défendons. D’ailleurs chaque membre est dans une association ou un collectif. Cela permet également de former nos militants dans la pratique, en complément des formations internes. Nous fonctionnons selon un système horizontal, privilégiant la collaboration à l’élitisme d’élus et préférons laisser une certaine liberté lors de désaccords plutôt que d’imposer des lignes directrices. C’est pourquoi nos communications se font principalement oralement avec les personnes que nous côtoyons et via notre page Facebook, qui nous permet de garder le contact avec nos camarades et soutiens étrangers. Cette page permet également un suivi de nos actions et la publication d’articles traitant de thèmes qui nous sont chers.

Comment se positionne et quels sont les liens de votre collectif avec les autres groupes de la gauche radicale vaudoise?

A l’image de La Gauche, nous sommes prêts à collaborer sur toute action qui mobilise la gauche radicale et sommes proches des sections jeunes des partis de la gauche vaudoises et neuchâteloises. Nous estimons que nos différents partis devraient cesser certaines luttes intestines et agir dans le bien commun pour la défense de nos valeurs. C’est pourquoi nous avons récemment appelé à resserrer la collaboration et réfléchir à la création d’un front commun. Néanmoins, nous sommes et souhaitons rester indépendants.

Propos recueillis par Jorge Lemos