Soutien aux revendications des profs de gym

Mercredi 11 septembre, plus de la moitié des profs de gym du secondaire, dans le canton de Genève, ont débrayé et ont manifesté pendant 2 heures pour faire entendre une fois de plus leurs revendications.

 

 

 

Les enseignant·e·s d’éducation physique sont en effet mobilisés depuis de longs mois avec leur association professionnelle et avec le SSP-VPOD, pour obtenir l’égalité de traitement avec l’ensemble des en­seignant·e·s du secondaire.

A Genève, un prof de branche générale est payé en classe 20, les en­seignant·e·s de travaux manuels, textiles et alimentation en classe 16, et les en­seignant·e·s d’éducation physique en classe 17.

solidaritéS se bat dans les syndicats pour obtenir l’égalité de traitement et la classe 20 pour toutes et tous. En ce moment, ce sont les profs de gym qui sont à la pointe du combat. 

Alors que les exigences concernant leur profession ont beaucoup augmenté (master universitaire, formations continues obligatoires), leur salaire n’a pas évolué. Pourtant une deuxième discipline d’enseignement général (classe 20) est exigée de ces en­seignant·e·s.

Jusqu’en 2006, il suffisait d’enseigner 2 heures dans la 2e discipline pour être entièrement payé en classe 20. Depuis, il faut plus de la moitié du poste pour être payé en classe 20. Sinon (par exemple 10 heures de géographie et 12 heures de gym), l’enseignant·e est entièrement payé en classe 17. Vive l’arbitraire !

 

Les profs de gym réclament donc

la classe 20 pour toutes celles-ceux qui enseignent deux branches, 

la classe 18 pour celles- ceux qui enseignent uniquement la gym.

 

Le responsable du DIP, Charles Beer, n’a pas daigné recevoir les ma­ni­festant·e·s et grévistes ce mercredi. Il leur donne rendez-vous vendredi 20 septembre à midi, sans préciser l’ordre du jour.

Connaissant son art des mesures dilatoires, les profs de gym, emmenés par le SSP et leur association, ont décidé de reconduire leur mouvement de débrayage vendredi 20 septembre pour appuyer leur délégation qui rencontrera le responsable du DIP.

Les enseignant·e·s des autres disciplines, qui ont massivement soutenu leurs revendications à travers une pétition, sont appelé·e·s à se joindre au débrayage et à la manifestation.

 

Claire Martenot