Deuxième anniversaire de la catastrophe de Fukushima

Nos ami·e·s de ContrAtom étaient mobilisés à cette occasion : le 9 mars, avec une participation active à la chaîne humaine qui a rassemblé 20 000 antinucléaires à Paris pour entourer des lieux symboliques du « pouvoir nucléaire », dont l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Parlant de « sûreté », à signaler dans Le Monde du jour la déclaration du directeur de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) français «en matière d’accident nucléaire grave la doctrine probabiliste qui a largement prévalu à la conception initiale des réacteurs n’est plus acceptable». Et, le lendemain, Le Journal du Dimanche publiait un rapport confidentiel de l’IRSN estimant qu’un accident majeur en France, à la centrale de Dampierre pourrait « coûter » 5800 milliards d’euros, soit 3 ans du PIB de l’Hexagone. De quoi motiver encore les mani­fes­tant·e·s ras­semblé·e·s le 11 mars à l’appel de ContrAtom, de Sortir du Nucléaire et de Greenpeace devant le consulat du Japon en soutien à l’exigence d’une sortie immédiate du nucléaire au Japon et en Suisse. Ils se sont rendus ensuite devant l’OMS avec Independent WHO pour protester contre l’occultation des conséquences sanitaires de Tchernobyl et de Fukushima.

 

PV