« La Belgique sauvage : l’extrême-gauche en Belgique francophone depuis 1945 »

« La Belgique sauvage : l’extrême-gauche en Belgique francophone depuis 1945 »

« Dissidences », nº 7, octobre 2009

L’extrême-gauche belge est moins connue que son homologue
française. Une lacune aujourd’hui comblée par le
numéro spécial de la revue Dissidences.

    Pays jugé généralement calme
(hormis les relations Flandre-Wallonie), la Belgique avait pourtant
connu en 1902 une vague de grèves générales pour
le suffrage universel, un mouvement massif en 1951 contre le retour du
roi « collabo » Léopold III et une
grève générale en hiver 1960-1961.

    A la même époque, dans ce pays,
naissait le premier parti marxiste-léniniste
« pro-chinois » européen, sous la
direction d’un vétéran de la résistance
antifasciste , Jacques Grippa ; courant historiquement implanté,
représenté aujourd’hui par le Parti du Travail de
Belgique.

    Parmi les articles publiés : deux
textes sur Ernest Mandel, dirigeant de la IVe Internationale et de sa
section belge (Jan Willem Sutje, auteur d’une biographie non
traduite en français), ainsi que sur la politique
« entriste » des trotskystes dans la
social-démocratie (1948-1964).

    Autre thématique abordée : le
surréalisme durant la période 1944-1947, divergeant de
ses homologues français sur la question du stalinisme. Le Parti
communiste de Belgique fait l’objet d’un article,
documenté, mais à notre avis, quelque peu condescendant.

    Un thème actuel : les 35 ans de luttes
contre les expulsions et pour la régularisation des sans papiers.
    Enfin, faites un tour sur le site www.dissidences.net pour quelques inédits.

Hans-Peter Renk