Positivons, mes frères !
Positivons, mes frères !
Il fut économiste en chef à lUnion syndicale
suisse. Il est aujourdhui chef de la Direction du travail au
Seco. Engagé par la démocrate-chrétienne Doris
Leuthard pour prêcher la bonne parole de la soumission aux
impératifs patronaux, lancien syndicaliste écrit
ceci, dans Quart dheure pour lessentiel, un
tous-ménages des Eglises évangéliques :
« Effectuer, pour une période limitée, un
travail pour lequel on est surqualifié ou travailler à
des conditions inférieures à celles que lon a
connues sont autant dexpériences qui peuvent être
utiles ultérieurement. » Et cest Dieu qui
met la différence ? Sûrement, dans un magazine qui
propage la guérison par la prière.
AI : la gaffe et laveu
Après avoir lamentablement raté sa campagne
daffichage basée sur le
« teasing »
(« aguichage », pour les
Québécois), genre « Demain,
jenlève le bas! », lAI constate dans
une étude comparative que la proportion de
bénéficiaires de rentes AI en Suisse par rapport à
la population active reste à un niveau modéré.
Elle est même nettement inférieure à la moyenne non
pondérée des pays considérés (Allemagne,
Autriche, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède). Et
même en bricolant la pondération statistique, on
narrive quà un chiffre bêtement moyen. Bref,
tout le contraire de la campagne officielle lors des 4e et 5e
révisions de lAI.
Transport routier : des tonnes dabsurdité
Bonne idée que celle de linitiative des Alpes :
vérifier ce qui passe dans les camions qui transitent par le
Gothard. Un véritable résumé de
labsurdité du transport capitaliste : des
conteneurs vides, des pneus de voiture, du papier WC, des bouchons pour
tubes dentifrices, des filtres de cigarettes, du granulé de
plastique, dix Fiat Panda sorties dusine revenant de Belgique en
Italie, etc. Tout bien pesé (cest le cas de le
dire !) : rien, absolument rien qui naurait pu
être transporté par chemin de fer. Merci pour le
climat !
Traumatisées par un tract
Pour ceux et celles qui lignorent, distribuer des tracts peut
nuire gravement à la santé des destinataires. Cest
du moins ce que prétend une employée de Manor, cadre
commerciale : « Une bonne partie du personnel a
été touchée humainement et perturbée dans
son travail. Ces employés ont demandé de
sentretenir avec moi ou avec le directeur des ressources
humaines pour se soulager. » Faut dire que la
distributrice des tracts dans lentreprise nétait
autre que la bolchévique Marisa Pralong, qui osa porter un badge
rouge disant « Non aux nocturnes » dans une
soirée de Noël. Mécréante, en plus !