Nestlé condamné

Nestlé condamné

Mais pas en Suisse, évidemment ! C’est en France
que la multinationale suisse a été condamnée
à verser plus de 600 000 euros à un ingénieur pour
discrimination syndicale. Elu CGT aux élections du personnel,
l’ingénieur avait vu sa carrière et son salaire
bloqués de 1973 à 2003.

    En Colombie, un syndicaliste de
Nestlé-­Comestibles la Rosa SA, Gustavo Gomez, a
été abattu à son domicile. Le syndicat venait de
présenter un cahier de revendications.

    En Suisse, le PDG de Nestlé, Peter Brabeck,
menace de délocaliser le siège de l’entreprise si
les hauts salaires des dirigeants devaient être plafonnés.

    Comme le dit son slogan : « Nestlé, good food, good life ! »

La crise c’est fini : f-i- fi-n-i-ni !

La preuve : 98 établissements de dépôt ont
fait faillite depuis le début de l’année aux
Etats-Unis. L’agence parapublique chargée d’assurer
les clients des banques de dépôts et des caisses
d’épargne, la FDIC, est elle-même au bord de la
faillite. Or plus de 400 établissements sont encore jugés
« à risque ». Le Trésor
américain estime qu’il faudra 100 milliards de dollars
pour affronter les faillites des petites et moyennes banques.

CO2 : cacher la m… au chat

Pour limiter les rejets de CO2 dans l’atmosphère, il
suffit de le capter et de le stocker. Simple, non ? On le
piège à sa source industrielle, puis on l’injecte
dans des formations géologiques profondes. Ça ne vous
rappelle rien, dans le genre déchets dont on ne sait quoi
faire ? Les formations salines sont privilégiées.
Mais on ne connaît pas leur aptitude au stockage prolongé.
Le gaz carbonique pourrait ainsi se retrouver dans les nappes
phréatiques et les réseaux d’eau potable. Ou
resurgir en surface, mortellement concentré. Pour le moment,
c’est trop cher, pas rentable. Ouf, on respire encore un peu…

Titrisation : le retour

Les investisseurs, disposant d’abondantes liquidités
fournies par les banques centrales et les Etats, ont bien
écouté le leçons du grand moralisateur du
capitalisme, le petit Nicolas. C’est ainsi qu’après
les obligations spéculatives (car peu garanties) de Renault, le
marché a englouti les titres de Volkswagen, adossés
à des crédits automobiles. Pour l’instant, les
titrisations les plus risquées ne sont pas encore en odeur de
sainteté. Mais la machine est relancée.