France: 10 000 manifestants antinucléaires harassés par la police
France: 10 000 manifestants antinucléaires harassés par la police
Samedi 3 octobre, ContrAtom
répondait à lappel du réseau
français « Sortir du
Nucléaire » en participant à une grande
manif antinucléaire à Colmar.
Elle exigeait la fermeture de Fessenheim, la plus vieille centrale
atomique de France et lune des plus dangereuses. Elle
sinscrivait dans un contexte de déni démocratique,
EDF et lEtat français ayant décidé sans
débat public dinvestir 400 millions deuros dans
chaque réacteur nucléaire français, pour
quil puisse continuer à fonctionner tant bien que mal.
Multiplié par les 58 réacteurs
installés, ça fait plus de 20 milliards deuros. A
nouveau, les nucléocrates veulent passer en force sans que les
citoyen-ne-s ne soient avertis des enjeux. Alors que ces milliards
seraient bien plus utiles pour les économies
dénergie et le développement des renouvelables,
sans compter les risques toujours accrus liés à ce
programme insensé de gériatrie nucléaire pour parc
de réacteurs vieillissant : accidents, déchets
radioactifs, fuites duranium, prolifération, etc.
LEtat français sest
montré égal à lui-même, en tentant de
saboter la manif : blocage de manifestant·e·s hors
de la ville ou aux frontières, manifestation scindée en
tronçons séparés, impossibilité de
défiler, harcèlement de la manif par survol
dhélicoptères… Ce qui na pas
empêché Anne-Cécile Reimann, présidente de
ContrAtom, de faire vibrer la foule en apportant le soutien des
résistants suisses au nucléaire et en faisant le
procès de lautorisation
d« exploitation illimitée » du
réacteur de Mühleberg.
Pierre Vanek