Des listes POP-solidaritéS pour le Grand Conseil et le

Des listes POP-solidaritéS pour le Grand Conseil et le
Conseil d’Etat: changer de politique avec
solidaritéS !

Le 5 avril prochain seront
élues les autorités neuchâteloises.
solidaritéS présente des listes communes pour le Grand
Conseil avec le POP dans trois districts (Neuchâtel, Boudry, La
Chaux-de-Fonds) et une liste pour le Conseil d’Etat.
solidaritéS présente 19 candidat·e·s (15
hommes, 14 femmes).

Dès 2005, nous avons combattu le programme de législature
du Conseil d’Etat. Notre opposition était malheureusement
trop faible pour imposer une alternative.

Le rétablissement des finances publiques s’est fait sur le dos des plus défavorisé·e·s.

Avec le frein à l’endettement, c’est la vieille politique bourgeoise qui est restée dominante.

La droite (UDC,
libéraux-radicaux), avec le soutien du PS, a pu réaliser
les autonomisations malgré notre opposition. Toute la
santé est de ce fait organisée dans le canton de
Neuchâtel par des sociétés indépendantes de
l’Etat, qui démontent, restructurent et centralisent les
soins. Le Service cantonal des automobiles et de la navigation, le
Centre neuchâtelois d’insertion professionnelle à
Couvet ont emboîté le pas… et ce n’est qu’un
début.


La politique sociale a
été calamiteuse : réduction des prestations
sociales, baisse des subsides. Les plus riches du canton n’ont
payé qu’une fois – une contribution modeste qui
n’a entamé ni leur train de vie, ni leur confort –
alors que les pauvres du canton trinquent encore : jamais ce
qu’on leur a enlevé (à tort !) n’a
été totalement restitué et, comme il s’agit
du minimum vital, ils en souffrent encore. Pseudo-équilibre des
sacrifices !


Des coupes dans les budgets de
formation ont entraîné une dégradation de la
qualité de l’enseignement : augmentation des
effectifs dans les classes, multiplication des frais de matériel
à charge des parents, réduction des postes
d’enseignement. Au lieu d’améliorer les conditions
de travail et l’offre d’accueil dans les crèches et
autres lieux d’éducation et de formation, l’Etat a
préféré laisser au chômage des jeunes
pourtant motivés et bien formés.


4000.-nets par mois au minimum

Pour garantir le droit à un salaire minimum, solidaritéS
a déposé une initiative constitutionnelle qui sera
traitée au Grand Conseil avant d’être soumise au
peuple neuchâtelois. Si elle est acceptée, la Constitution
cantonale contiendra le principe d’un salaire minimum correct
dans tous les secteurs de l’économie. Ce serait une mesure
particulièrement favorable aux jeunes, aux femmes et aux
familles (monoparentales) qui, bien que travaillant, bouclent
difficilement leurs fins de mois. Tout travail mérite un salaire
qui doit permettre de vivre sans recourir à l’aide sociale.

L’argent public doit aider les personnes en difficulté, non les banques en déroute !

Des bourses d’études améliorées et
accessibles doivent permettre à chacun et chacune, sans limite
d’âge, de se former et se perfectionner.
    Pour les sans-emploi, à qui la
société est incapable de proposer un travail, pour toutes
les personnes à l’AI ou à la retraite,
solidaritéS revendique un revenu minimum leur garantissant des
conditions de vie normales.
    Pour lutter contre la pauvreté, nous
soutenons toute amélioration des prestations d’aide
sociale, l’augmentation des subsides au paiement de
l’assurance-maladie et un rabais d’impôt pour les
frais de garde des enfants.

Les services publics sont un bien commun, non une marchandise !

La santé et la formation doivent rester accessibles et de
bonne qualité pour tout le monde. Ce sont des prestations de
base que l’Etat doit protéger et développer :

L’autonomisation
d’Hôpital NE est un désastre; il est temps
d’arrêter l’hémorragie. L’Etat doit
maintenir des soins de proximité.


Economiser dans
l’éducation et la culture est une politique à
courte vue : les enfants et les jeunes ne doivent pas faire les
frais de la crise.


solidaritéS refuse de privatiser/autonomiser le service public.

Diminuer le trafic pour lutter contre la pollution !

Nous visons des transports publics gratuits et efficaces.
D’accord pour le transport rapide Neuchâtel-La
Chaux-de-Fonds (transrun), mais pas pour justifier un
démantèlement des infrastructures hospitalières,
éducatives, sociales et culturelles ! Se déplacer
d’un coin à l’autre du canton pour se faire soigner
ou pour donner naissance à nos enfants n’est pas une
solution. Seuls les équipements lourds, pour les cas difficiles,
peuvent être centralisés. Le transrun doit
améliorer notre quotidien et être un transport public.
Nous refuserons tout financement privé qui servirait à
engraisser des actionnaires avec l’argent des usagers et des
impôts.

Les cadeaux fiscaux aux riches et aux entreprises vident les caisses de l’Etat, voilà qui ne va pas !

Les finances cantonales auraient pu être
équilibrées autrement qu’en imposant des sacrifices
aux personnes âgées et aux plus pauvres d’entre
nous, autrement qu’en supprimant des services indispensables.
    Avec l’obligation d’assainir les
finances et d’obtenir l’accord de 3/5 du parlement pour
toute proposition dépassant 5 millions, la droite a pu
systématiquement bloquer toute politique sociale. Nous nous
opposons au mécanisme pervers qu’est le frein à
l’endettement, car il empêche de trouver l’argent
nécessaire pour financer les projets sociaux. solidaritéS
demande :

que l’impôt sur les bénéfices des entreprises soit appliqué sans exception;

qu’un impôt exceptionnel,
limité dans le temps soit prélevé sur les
très grandes fortunes;


que l’échelle des impôts soit corrigée dans le sens d’une plus grande équité.

Solidarité avec les pays du Sud

Le Canton de Neuchâtel est en queue de peloton pour l’aide
humanitaire. La pauvreté ici ne doit pas cacher la misère
bien plus sévère des pays du Sud, car c’est
là que le système néo-libéral produit les
injustices les plus criantes. Les subsides pour la Coopération
au développement doivent être augmentés sans
tarder. 7

Henri Vuillomenet