Non à la guerre ! Non à l’Otan !

Non à la guerre ! Non à l’Otan !

Contre-sommet international à Strasbourg, du 1er au 5 avril,
à l’occasion du 60e anniversaire de l’Otan… www.no-to-nato.org

500 militant·e·s de 19 pays se sont retrouvés
à Strasbourg, les 14 et 15 février 2009, à
l’invitation du Comité international de coordination
« Non à la guerre, non à
l’OTAN », accueilli à cette occasion par le
« Collectif de Strasbourg anti-OTAN » pour
préparer les activités du contre-sommet opposé au
60e anniversaire de l’OTAN, prévu dans la capitale
alsacienne et à Baden-Baden, les 3 et 4 avril prochains.

    « 60 ans ça
suffit ! », affirme cette large coalition de
mouvements altermondialistes et anti-guerres, soutenue par des
organisations politiques, syndicales et étudiantes de gauche.
Les organisateurs-trices dénoncent la politique guerrière
de l’OTAN en Afghanistan et au Moyen-Orient, exigent que
l’Union Européenne quitte cette alliance et appellent
à une réduction drastique des dépenses
militaires : « Nous ne voulons payer ni pour votre
crise ni pour vos guerres ! ».

Le programme du contre-sommet prévoit :

1. Un village international de résistance, du 1er au 5 avril à Strasbourg.

2. Une manifestation et des actions de désobéissance
civile, le 3 avril à Baden-Baden, à l’occasion de
la rencontre des ministres des affaires étrangères et du
dîner de gala des chefs d’Etat.

3. Un Congrès international à Strasbourg, du 3 au 5
avril, avec des plénums, des groupes de travail et une
« Assemblée pour la paix » en
conclusion.

4. Le point d’orgue de ces actions réside dans la grande
manifestation de rue internationale du 4 avril à
Strasbourg : « Non à la guerre ! Non
à l’Otan ! ».

5. Des actions de désobéissance civile sont aussi
préparées par différents groupes pour le 4 avril
à Strasbourg.

Face à l’annonce des autorités de Strasbourg,
qu’elles ne toléreront aucune manifestation pacifique en
ville, comme à Genève contre le WEF à la fin
janvier, les organisateurs-trices défendent le droit
démocratique de manifester. Ils affirment qu’ils-elles
exprimeront leur protestation et leur aspiration à la
liberté en ville. Ils appellent à une campagne
internationale de protestation pour une Strasbourg libre et ouverte,
ville de paix et de démocratie. Réd.