Palestine: manifestation contre les affrontements à Gaza

Palestine: manifestation contre les affrontements à Gaza

A l’appel de plusieurs
groupements membres de l’Organisation de libération de la
Palestine, des milliers de manifestants se sont rassemblés le 5
juillet sur la Place du soldat inconnu, à Gaza. Les
participant-e-s protestaient contre le régime militaire mis en
place dans la bande de Gaza, réclamant
l’établissement d’un Etat national
libéré des confrontations interpalestiniennes et le
respect des droits humains. Ils ont demandé au président
Abbas et au gouvernement du Hamas de prendre des mesures pour mettre
fin à la crise actuelle, dont souffre l’ensemble du peuple
palestinien. Les représentants du Front populaire de
libération de la Palestine (FPLP) et du Front
démocratique de libération de la Palestine (FDLP), qui
ont pris la parole à l’issue de cette manifestation, ont
exigé du Hamas et du Fatah qu’ils mettent fin à la
division du peuple palestinien et retrouvent le chemin de
l’unité nationale. (Source: agence de presse palestinienne
Ma’an)

L’UDC se prend les pieds dans le minaret

L’UDC veut interdire les
minarets en Suisse, par voie d’initiative. Ses chefs se croient
revenus au temps des Croisades. Mais ils pourraient tomber sur plus
d’un os… L’un de ces os se situe à
Serrières (l’un des quartiers de Neuchâtel).
«Au cœur de Serrières, un minaret d’or
s’élève au dessus des cheminées et des
tuiles rouge-brun. Morceau d’Islam en terre neuchâteloise,
cette mosquée est l’œuvre de Philippe Suchard
[fondateur d’une fabrique de chocolat en 1826], passionné
de voyage et d’exotisme. En 1865, le célèbre
chocolatier fait ériger le monument au sommet de la
maison» (Neuchâtel, votre ville). Restauré en 2003,
le minaret a été classé monument historique par le
Service cantonal des monuments. Il est par conséquent
protégé, y compris et surtout contre l’inculture de
l‘UDC en terre neuchâteloise…(hpr)

A quoi rêvent nos patrons ?

«Il fut un temps où les
gens aisés avaient “leurs pauvres». Un paternalisme
d’époque ajouté à une fibre sociale qui
suppléait aux carences de l’Etat à cet égard
amenait telle ou telle famille à offrir un peu de gîte, de
couvert, de savon ou de piécettes à distance, parfois
contre des travaux plus ou moins menus. Une forme de charité
plutôt que d’esclavage, qui avait le mérite
d’identifier les bénéficiaires et même, le
cas échéant, de s’apitoyer sincèrement sur
leur dénuement et de donner envie de prendre leur sort en mains.
La bonne conscience avait un visage, le bienfait un
bénéficiaire désigné.» (Didier Fleck,
Il valait mieux avoir «ses pauvres”, Entreprise romande du
29.6.07).