Mai 1967: un massacre colonial en Guadeloupe…

A l’occasion du quarantième «anniversaire» de
ces graves événements, de rares médias ont
rappelé les affrontements de mai 1967 en Guadeloupe. Depuis le
début des années 1960, des revendications
indépendantistes se faisaient entendre dans l’île:
le Groupe d’organisation nationale de Guadeloupe est ainsi
né en 1963. Ces revendications vont donner lieu à une
série de confrontations avec le pouvoir gaulliste. Les violences
les plus graves éclatent cependant à la fin mai 1967,
surtout à Pointe-à-Pitre; elles prennent d’abord un
caractère social, avant que l’échec des
négociations ne conduise à un choc politique frontal. Le
gouvernement fait alors appel aux CRS, qui font usage de leurs armes.

Le nombre de victimes, jamais précisément établi
(ne s’agit-il pas d’une guerre coloniale?), a pu être
estimé à près de 80. (jb)

Premier succès des travailleurs du pétrole irakien

Le 11 juin, après s’être mis en grève et
avoir subi de brutales mesures d’intimidation de la part de
l’armée, une délégation de syndicalistes
irakiens a rencontré les autorités. Selon le
président de la Fédération irakienne des
travailleurs du pétrole (IFOU), qui compte quelque 26000
membres, les mandats d’arrêt contre les dirigeants du
syndicat ont été retirés et une négociation
va s’engager autour des revendications des salariés. Le
Ministre du pétrole a aussi été
désavoué. En contre-partie, le préavis de
grève a été retiré. La mobilisation des
travailleurs du pétrole, relayée par un mouvement de
solidarité internationale, a donc arraché un premier
succès, même si la victoire n’est pas acquise.
 
En effet, les Etats-Unis font lourdement pression sur l’Irak pour
que la Loi sur les hydrocarbures, dont le rejet était
exigé par l’IFOU, soit adoptée au début de
l’été. (jb)

Constitution de la Gauche valaisanne alternative (GVA)

Le 15 juin 2007, l’assemblée constitutive de la Gauche
valaisanne alternative s’est tenue à Sion, pour rassembler
celles et ceux qui en Valais se situent à la gauche du PS. Une
plateforme devant servir de base à l’action du mouvement a
été adoptée, centrée sur le renforcement
des droits des travailleurs-ses, sur l’amélioration de la
politique sociale, sur la défense des services publics, sur la
lutte pour l’égalité hommes-femmes, et sur la mise
en place d’une autre économie rompant avec le
modèle capitaliste de croissance. Les statuts de la GVA
prévoient une organisation souple favorisant une large
participation de tous les membres aux décisions. La gestion du
mouvement entre les assemblées est assurée par une
coordination cantonale de 4 à 10 membres respectant la
parité hommes-femmes. Le principe d’une liste pour les
élections fédérales 2007 a aussi été
accepté. (communiqué de presse)