Aéroport, TPG, SIGPour un triple NON le 17 juin!

Aéroport, TPG, SIG
Pour un triple NON le 17 juin!

Nous publions ici de larges extraits du dépliant de campagne des
référendaires qui appellent au 3xNON le 17 juin
concernant les «transferts d’actifs» des TPG, de
l’Aéroport et des SIG. Rappelons que les
référendaires sont soutenus par le SSP/Vpod, le SEV-TPG,
le SIT, la Communauté genevoise d’action syndicale (CGAS)
et bien sûr «A Gauche toute!» avec
solidaritéS, le PdT, les Indépendants et les
communistes… Les enjeux de ce vote sont considérables, mettre
un cran d’arrêt à la privatisation rampante de nos
services publics ou accélérer le mouvement de
libéralisation-privatisation, comme l’entend cette
majorité de droite du Grand Conseil genevois, qui s’est
clairement prononcée l’autre jour contre le monopole
public des SIG en matière d’électricité en
rejetant l’initiative des milieux antinucléaires, de la
gauche, des syndicats. (met)

NON à la privatisation des TPG et à la mise en péril de leur financement

Les TPG sont un service public indispensable

Les TPG répondent à un besoin
d’intérêt public, à savoir permettre à
chacun-e de se déplacer, jusqu’à minuit
passé, dans le canton à un tarif abordable. C’est
pour cela que les TPG ont un statut de service public. Les TPG doivent
donc exploiter des lignes, que certains qualifient de «non
rentables», alors qu’elles sont indispensables en fonction
de leur destination et des exigences d’un horaire minimal.

Il en résulte que le maintien et l’augmentation des
subventions de l’Etat est indispensable pour assurer un
réseau de transports publics répondant aux besoins de la
population.

Le cadeau empoisonné de l’Etat aux TPG

Or, la majorité du Grand Conseil a toujours freiné
l’octroi de ces subventions et veut les diminuer, alors que le
transfert des dépôts du Bachet de Pesay et de la Jonction
va augmenter les dépenses à charge des TPG. En effet, les
TPG devront racheter ces bâtiments, qui avaient été
mis gratuitement à leur disposition, et devront en contre-partie
payer environ 70 millions.

De ce fait, les TPG devront obtenir un emprunt et payer les
intérêts, ainsi que les amortissements du prêt, ce
qui va augmenter les charges financières des TPG de
manière importante.

D’autre part, le troisième dépôt
nécessaire pour l’ex- tension du réseau tramway
devra être payé par les TPG, de sorte qu’ils vont
être confrontés à de graves problèmes
financiers. Ce sera alors le prétexte de trouver un
«partenaire» privé pour privatiser les TPG, de se
réserver les lignes dites rentables et augmenter le prix des
billets, selon la recette usuelle, ou encore de baisser les salaires du
personnel.

NON à la privatisation de l’Aéroport et à la perte de recettes pour l’Etat

L’Aéroport est un établissement public
bénéficiaire. Des milieux privés veulent se
l’approprier

L’Aéroport de Genève a été construit
avec l’argent des contribuables. Il a coûté
1milliard. Il vaut 2 milliards et génère
d’importants bénéfices, soit 60 millions par
année avant amortissements. II rapporte chaque année
plusieurs dizaines de millions à l’Etat et réduit
d’autant sa dette.

L’Aéroport est très rentable et ses
bénéfices vont encore augmenter avec le nombre croissant
de passagers-ères qui a doublé en dix ans. Les terrains
permettent d’y construire des immeubles à haut rendement.
Il ne faut pas s’étonner que des sociétés
privées, dont une société australienne,
s’intéressent à acheter notre Aéroport,
propriété du peuple genevois, qui l’a
financé.

NON à une spoliation des biens publics

L’Aéroport est déjà exploité comme
une entreprise privée et de nombreux citoyen-ne-s ne savent pas
qu’il s’agit d’un bien public. On ne saurait admettre
que des affairistes mettent la main sur ce bien public financé
par les contribuables et privent l’Etat des recettes qui doivent
lui revenir.

Le Grand Conseil est saisi d’un projet de loi de privatisation de l’Aéroport

Des députés de la majorité du Grand Conseil ont
déposé un projet de privatisation de
l’Aéroport sous forme d’une société
anonyme. Ils attendent que le transfert scandaleux des bâtiments
aéroportuaires de l’Aéroport soit effectué
pour procéder à sa privatisation.

NON à la privatisation des SIG et à la hausse des tarifs

L’eau et l’électricité sont des biens vitaux

Les Services Industriels sont
un service public chargé de la distribution de l’eau, de
l’électricité et du gaz dans tout le canton, mais
également du traitement des eaux usées et des
déchets. La tâche des SIG est très importante pour
le bien public, tout particulièrement la distribution de
l’eau et sa qualité.

L’importance de l’eau est telle, que les
sociétés multinationales veulent s’en emparer. Dans
plusieurs pays, notamment en France voisine, le réseau de
l’eau est exploité en maints endroits par des
sociétés privées. Les tarifs ont doublé,
les réseaux sont mal entretenus (idem en Angleterre.) Ces
privatisations sont catastrophiques. L’eau,
l’électricité et le gaz sont des biens vitaux qui
doivent être préservés des spéculateurs et
rester la propriété de toutes et tous.

Même cadeau empoisonné que pour les TPG!

Le bradage par l’Etat des installations (qui ont
coûté 800 millions) et la reprise d’une dette de 465
millions par les SIG augmentera les charges financières de ce
service public non subventionné. Ces charges
supplémentaires se répercuteront sur les taxes
facturées aux client-e-s, tout en favorisant la privatisation
des SIG.