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N° 106 (18/04/2007). A la une: Travailler peut nuire gravement à votre santé
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National
21ème anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl
Ce 26 avril débutera devant le siège de l’Organisation Mondiale de la Santé à Genève, une action de présence permanente pour une durée indéterminée visant à obtenir que cette agence de l’ONU recouvre sa liberté d’action dans le domaine du nucléaire.
Il s’agit principalement de dénoncer l’existence d’un accord contre-nature signé en 1959 entre l’OMS et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui empêche l’OMS d’agir librement en faveur des populations contaminées par la radioactivité, puisque ce document prévoit notamment que l’OMS ne peut s’exprimer sur le nucléaire et ses conséquences sans l’aval de l’AIEA!
Depuis la catastrophe de Tchernobyl, il est devenu évident que cet accord empêche les milieux médicaux de témoigner haut et clair sur les conséquences sanitaires à court et long terme de cette catastrophe globale. Les populations de la région de Tchernobyl supportent ainsi depuis 21 ans, dans l’indifférence générale, les souffrances dues à l’incorporation de faibles doses de radioactivité.
Chacun peut se joindre à cette action pour que la science retrouve ses droits sur l’étude des conséquences de la radioactivité sur la santé humaine. Plus d’informations et pétition à signer sur le site: www.independentwho.inf.
Pour marquer le lancement de cette action, nous vous invitons jeudi 26 avril 2007:
- à 11h00 sur la place des Nations: conférence de presse suivie d’un cortège en direction de l’Organisation Mondiale de la Santé. Nous porterons des flambeaux, symboles de la lumière qui reste à faire sur les conséquences de Tchernobyl.
- à 20h00 à l’Université Ouvrière de Genève (place des Grottes): projection de «Controverses nucléaires» de Wladimir Tchertkoff, suivi d’un débat avec le réalisateur.
Ce documentaire explosif, réalisé en 2003, révèle l’existence d’un conflit d’intérêts entre deux agences des Nations Unies, directement responsables de la gestion des conséquences de la catastrophe de Tchernobyl pour la santé des populations contaminées. On y voit notamment le professeur Fernex qui dialogue avec le Dr Hiroshi Nakajima, ancien directeur de l’OMS. Ce dernier avance clairement qu’entre l’OMS et l’AIEA il n’y a aucun doute sur qui commande: pour tout ce qui concerne le nucléaire, tant civil que militaire, c’est bel et bien l’AIEA!
Anne-Cécile Reimann – ContrAtom
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