21ème anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl

21ème anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl

Ce 26 avril débutera devant le siège de
l’Organisation Mondiale de la Santé à
Genève, une action de présence permanente pour une
durée indéterminée visant à obtenir que
cette agence de l’ONU recouvre sa liberté d’action
dans le domaine du nucléaire.

Il s’agit principalement de dénoncer l’existence
d’un accord contre-nature signé en 1959 entre l’OMS
et l’Agence internationale de l’énergie atomique
(AIEA), qui empêche l’OMS d’agir librement en faveur
des populations contaminées par la radioactivité, puisque
ce document prévoit notamment que l’OMS ne peut
s’exprimer sur le nucléaire et ses conséquences
sans l’aval de l’AIEA!

Depuis la catastrophe de Tchernobyl, il est devenu évident que
cet accord empêche les milieux médicaux de
témoigner haut et clair sur les conséquences sanitaires
à court et long terme de cette catastrophe globale. Les
populations de la région de Tchernobyl supportent ainsi depuis
21 ans, dans l’indifférence générale, les
souffrances dues à l’incorporation de faibles doses de
radioactivité.

Chacun peut se joindre à cette action pour que la science
retrouve ses droits sur l’étude des conséquences de
la radioactivité sur la santé humaine. Plus
d’informations et pétition à signer sur le site: www.independentwho.inf.

Pour marquer le lancement de cette action, nous vous invitons jeudi 26 avril 2007:

  • à 11h00 sur la place des Nations: conférence de
    presse suivie d’un cortège en direction de
    l’Organisation Mondiale de la Santé. Nous porterons des
    flambeaux, symboles de la lumière qui reste à faire sur
    les conséquences de Tchernobyl.
  • à 20h00 à l’Université Ouvrière
    de Genève (place des Grottes): projection de «Controverses
    nucléaires» de Wladimir Tchertkoff, suivi d’un
    débat avec le réalisateur.
Ce documentaire explosif, réalisé en 2003,
révèle l’existence d’un conflit
d’intérêts entre deux agences des Nations Unies,
directement responsables de la gestion des conséquences de la
catastrophe de Tchernobyl pour la santé des populations
contaminées. On y voit notamment le professeur Fernex qui
dialogue avec le Dr Hiroshi Nakajima, ancien directeur de l’OMS.
Ce dernier avance clairement qu’entre l’OMS et l’AIEA
il n’y a aucun doute sur qui commande: pour tout ce qui concerne
le nucléaire, tant civil que militaire, c’est bel et bien
l’AIEA!

Anne-Cécile Reimann – ContrAtom