Bonnes vibrations sur les ondes

A voir :


Mercredi 24 janvier, 23 h 45 – ARTE: BUENAVENTURA DURRUTI, ANARCHISTE


Documentaire de Jean-Louis Comolli (Fra./Esp. 1999-107mn).

Le dramaturge Albert Boadella et des comédiens de la troupe Els Joglars travaillent en vue de monter une pièce sur la vie de Durruti et de ses camarades. Dans les années précédant la guerre d’Espagne, Ascaso, Garcia Oliver et Durruti ont appartenu au groupe Nosotros, un mouvement révolutionnaire rattaché à la FAI (Fédération anarchiste ibérique). De 1931 à 1936, ils ont mené des grèves et des insurrections contre les gouvernements en place.


Samedi 27 janvier, 21 h 30 – ARTE:


Magazine culturel «Metropolis» VLADY Réalisation : Carmen Castillo et Régis Debray.

Le grand peintre mexicain Vladimir Kibaltchitch, dit «Vlady», n’a jamais été exposé en France. Son père, Victor Serge, russe d’origine, a milité dans le milieu anarchiste français après avoir gagné Paris à peine adolescent, puis après avoir été emprisonné durant cinq ans comme complice de la bande à Bonnot, a rejoint Lénine en Russie en 1919.

Né à Petrograd en 1920 en pleine guerre civile, «Vlady» suivra à 13 ans son père au Goulag où il aura pour tout professeur, les anciens compagnons de Lénine déportés avec ses parents. Sous le poids des persécutions staliniennes, sa mère Liouba perd la raison.

En 1936 il sort d’URSS, libéré avec ses parents à la suite d’une campagne internationale. En France, il milite dans les rangs du POUM durant la Guerre civile espagnole mais ne peut rejoindre le front républicain en raison de l’hostilité des staliniens.

A l’arrivée des nazis en France,Victor Serge et Vlady partent de Marseille pour le Mexique avec André Breton, Claude Lévi-Strauss et quelques autres. Son père y mourra en 1947. Sa mère mourra à Aix-en-Provence dans l’hôpital psychiatrique où elle était internée. Vlady se vouera entièrement à l’art.


Vendredi 2 février, 22 h 15 – ARTE: LA TERRE ET LA PEINE


Documentaire (France 1997 – 88mn).


En Amazonie brésilienne, dans le Sul do Pará, la possession d’une terre représente le seul espoir de sortir de la pauvreté. Or il n’y a qu’une alternative pour les populations défavorisées: soit conquérir de nouveaux espaces sur la forêt, soit occuper les terres déjà défrichées des grandes propriétés. Dans les deux cas, la lutte est quotidienne : contre les grands propriétaires qui veulent conserver leurs privilèges, mais aussi contre la dureté de cette vie loin de tout au milieu de la forêt vierge.

La lutte pour la terre Ce sont les nouveaux pionniers de l’Amazonie brésilienne. Pleins d’espoir, ils rêvent de verts pâturages et de vastes troupeaux. «Ici, ça va être merveilleux», affirme une jeune femme. Pour rendre possible cet avenir doré, elle a tout quitté et se bat aux côtés de son mari. Dans les régions voisines, déjà colonisées, quelques centaines de paysans sans terre occupent la fazenda Macaxeira, un domaine de 40 000 hectares. Ils racontent leur lutte pour cette terre que les fazendeiros défendent avec leurs hommes de main. Leur mouvement réunit des hommes et des femmes qui se battent pour leur indépendance, leur droit au travail et à la propriété. Mais chaque jour est une peine nouvelle. Loin des villes et des voies de communication, disposant de techniques rudimentaires, ils ne peuvent pas toujours assurer leur minimum vital. Outre la menace des pistoleiros, ils se souviennent du 17 avril 1996, quand dix-neuf d’entre eux ont été massacrés par la police militaire alors qu’ils réclamaient la redistribution des terres de la fazenda. Héros malgré eux de la tragédie amazonienne, leur avenir se joue sur fond d’une véritable conquête de l’Ouest, dans une région où, jour après jour, les défrichements continuent.


A écouter :


RSR / Espace 2 émissions Domaine parlé, 08 h 30 à 09 h 00 (redif. 22 h 30 à 23 h 00)


Du 29 janv au 2 février – UTOPIE : la quête de la société idéale en Occident (par David Collin)



  • · Lundi 29 janvier : Aux sources de l’Utopie. Avec Roland Schaer, philosophe
  • · Mardi 30 janvier : Utopie et totalitarisme, avec Frédéric Rouvillois, professeur de droit à l’université de Caen
  • · Mercredi 31 janvier : Littérature française et utopies au XIXème siècle. Avec Laurent Portes, conservateur, direction des collections, Bibliothèque Nationale de France
  • · Jeudi 1er février : Utopie et urbanisme. Avec Françoise Choay, professeure, spécialiste de l’histoire et des théories de l’aménagement de l’espace.
  • · Vendredi 2 février : Voyage en Utopie : de l’image à la scénographie, avec François Schuiten, dessinateur de bandes dessinées, a réalisé 13 albums avec le scénariste, romancier de la BD Benoît Peeters, formant le cycle des Cités obscures (Eds Casterman)


  • Du 5 au 9 février : Les diasporas (par Jacques Mouriquand)
  • Du 12 au 16 février : «Sur Marcel Duchamp et la fin de l’art» (avec Jean Clair au micro d’Alphonse Layaz)