Bataille des signatures, engagez-vous! nouvelles de la coordination nationale

Bataille des signatures, engagez-vous! nouvelles de la coordination nationale



Samedi 11 janvier la
«Coordination nationale contre la 5e révision de
l’AI» qui a déposé le
référendum, à l’enseigne du double mot
d’ordre «NON au démantèlement de
l’AI!» et «NON au démantèlement de nos
droits!» a tenu une réunion ouverte de travail à
Berne. Infos.

Le nombre des organisations participant à la coordination et de
celles qui soutiennent le référendum
s’élargit sans cesse. Des Femmes socialistes suisses
à l’Association suisse des Paralysés, en passant
par les sections zurichoise et genevoise de la Fédération
suisse des aveugles et de nombreux secteurs syndicaux, l’appui au
référendum gagne du terrain. Le SSP, dont de nombreuses
sections soutiennent déjà le référendum,
devrait se déterminer nationalement cette semaine…

La réunion de Berne a servi, notamment, à discuter des
questions d’organisation. Une évaluation du nombre de
signatures dont les coordinations locales ou des organisations locales
peuvent à ce stade assurer la récolte a été
faite, 10 000 à Genève, 80 000 dans le canton de Vaud,
5000 à Fribourg, 5000 à Bâle, 2500 à
Neuchâtel, 1000 à Zurich, 1000 au Tessin… plus
d’autres contributions sérieuses ont été
annoncées. Cette liste n’est ni exhaustive, ni
définitive, ce sont les engagements pour lesquels nous avons
à l’heure actuelle des «répondants»
concrets. C’est encourageant!

Mais attention! Ces chiffres, pour sérieux qu’ils soient,
correspondent à un effort militant énorme et qui reste
encore pour l’essentiel à fournir. Pas question donc de se
reposer sur ces lauriers, pour l’instant virtuel.

Attention encore! En l’état des forces engagées
dans la coordination, nous n’arrivons pas (pour le moment)
à garantir l’aboutissement du référendum. Il
est entre les mains de chacun-e, il dépend du travail de
récolte par les personnes et militant-e-s déjà
engagés ainsi que de l’extension que nous donnerons encore
aux soutiens politiques, mais surtout concrets au
référendum.

Attention enfin, il faut aller très vite. Le gros du travail
doit être fait avant les fêtes de fin d’année,
soit dans les 4 ou 5 semaines qui viennent. C’est court!

Lors de la réunion à Berne nous avons également
pris en main le problème des validations de signatures. En
effet, rappelons que chaque signature récoltée doit
être envoyée à la municipalité de
résidence des électeurs-trices concernés pour y
être authentifiée et que cela signifie un travail
important ainsi que des frais importants à charge des
référendaires. Dans différentes régions
Genève, Vaud, Bâle, Neuchâtel, Fribourg… les
coordinations locales se donnent les moyens pour faire ce travail de
manière décentralisée. Mais il reste à
trouver des moyens pour la validation des signatures qui arrivent, en
ordre dispersé, des régions sans coordination existante.
En matière de ressources financières et pour cette seule
phase du référendum, c’est de l’ordre
d’une trentaine de milliers de francs dont nous aurons sans doute
besoin. Ainsi, nous solliciterons, non seulement bien sûr les
organisations qui soutiennent le référendum, mais aussi
les personnes.

Un autre sujet discuté lors de la séance de Berne a
été le vote du Congrès de l’USS concernant
son non soutien au référendum. Rappelons que l’USS
a voté à une relativement faible majorité (87
contre 71) pour confirmer qu’elle restait «opposée
à la 5e révision de l’AI», mais en rejetant
la position de la minorité, défendue par nombre
d’unions syndicales locales et par le SSP notamment, lui
demandant de s’engager – concrètement – en
faveur de notre référendum. Cette opposition
«platonique» seulement, de l’USS à la
révision de l’AI est évidemment regrettable, mais
elle ouvre la porte à un travail pour gagner – sur le
terrain – de nouveaux soutiens syndicaux.

Sur le plan politique, la réunion a également
été le lieu d’un échange clarificateur avec
Peter Wehrli du ZSL auteur de l’«autre
référendum»… (cf p.11)

Pierre VANEK