Cellular interruptus...

Cellular interruptus

«14% des usager-e-s de téléphones portables ont admis s’être interrompus en plein acte sexuel pour répondre à un appel (…) La plus forte incidence de ces ‘cellular interruptus’ a été observée en Allemagne et en Espagne, où 22% des usager-e-s ont stoppé leurs ébats pour répondre à leur portable; la plus faible en Italie, où seuls 7% ont admis l’avoir fait. Aux Etats-Unis, ce pourcentage est de 15%.» Ajoutons que le pape n’a pas eu le temps de se prononcer sur cette forme particulièrement perverse de contraception (cf. ConsumerAffairs.com).

Le candidat de Bush à l’ONU

George W. Bush vient de désigner John Bolton comme candidat de la Maison-Blanche au poste d’ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’ONU. Il y a une dizaine d’années, le 3 février 1994, Bolton déclarait à un parterre conservateur de New York: «Il n’y a pas de Nations Unies. Il y a une communauté internationale qui peut être occasionnellement dirigée par la seule réelle puissance qui reste au monde, c’est-à-dire par les Etats-Unis(…) Si les Etats-Unis commandent, les Nations Unies suivront. Quand cela sera conforme à nos intérêts, nous commanderons; quand cela ne sera pas conforme à nos intérêts, nous ne le ferons pas.» Selon Phyllis Bennis, spécialiste du Moyen-Orient, il représente «l’interprétation la plus extrémiste de ce qui est déjà une politique étrangère extrémiste, unilatéraliste et militariste»: pour lui, le respect des traités constitue seulement un engagement politique qui ne saurait représenter une obligation légale. (jb)

Les Etats-Unis menacent l’Iran

«Selon les estimations les plus récentes établies par le Oil and Gas Journal, l’Iran détient les deuxièmes réserves mondiales de pétrole, soit quelque 125.8 milliards de barils. Seule l’Arabie Saoudite, avec environ 260 milliards de barils, le dépasse; l’Iraq, au troisième rang, possède 115 milliards de barils. Avec ces ressources pétrolières — environ un dixième du total des ressources mondiales — l’Iran va certainement jouer un rôle clé dans l’équation énergétique globale, quoi qu’il arrive par ailleurs (…) De surcroît, l’Iran, a un potentiel de croissance considérable: il produit actuellement 4 million de barils par jour, mais devrait être capable de pousser son output à 3 millions de barils supplémentaires. Peu de pays, et peut-être aucun, disposent d’un tel potentiel», sans parler de ses énormes réserves de gaz naturel. C’est la raison pour laquelle Michael T. Klare, professeur au Hampshire College, et l’un des meilleurs spécialistes de la politique énergétique de Washington, estime que le discours belliciste US à l’égard de l’Iran, qui vise apparemment ses programmes nucléaires, doit être pris très au sérieux (cf. TomDispatch, 12 avril 2005).