Votez utile, votez solidaritéS!

Votez utile, votez solidaritéS!

solidaritéS-NE a déposé des listes au Grand Conseil dans les districts de Neuchâtel, Boudry et La Chaux-de-Fonds, ainsi qu’une liste de 4 femmes pour le Conseil d’Etat.

Les élections au Grand Conseil se font d’après le système proportionnel. Nos listes sont apparentées avec celles du Parti socialiste, du Parti ouvrier et populaire et des Verts. Cela signifie qu’aucune voix à gauche ne sera perdue et qu’il est possible de voter, selon ses convictions, sans être arrêté par des considérations arithmétiques.

Votez pour solidaritéS pour renforcer notre représentation au Grand Conseil, pour qu’une gauche combative et conséquente continue d’y faire entendre la voix de ceux et de celles d’en-bas…

Dans le même esprit, pour le premier tour de l’élection au Conseil d’Etat, votez la liste solidaritéS (no 6), où sont candidates nos camarades: Marianne Ebel, Dorothée Ecklin, Maddalena Perrenoud et Catherine Reid.

Pour le Grand Conseil:

District de Neuchâtel: liste no 58 (apparentée avec le PSN, le POP et les Verts)
Sont candidat-es: John Amos, Magali Calabrese-Milone, Raphaël Chevalley, Marianne Ebel (députée sortante), Dorothée Ecklin (députée sortante), Pascal Helle, Véronique Jaquet, François Konrad, Etienne Mougin, Siho Orde, Maddalena Perrenoud, Lorena Picchi, Catherine Reid, Hans Peter Renk, Henri Vuilliomenet.

District de Boudry: liste no 58 (apparentée avec le PSN et les Verts)
Sont candidat-es: Béatrice Droz-dit-Busset, Thomas Epiney, Laure Grüner, David L’Epée, Philippe Lüthi.

District de La Chaux-de-Fonds: liste no 58 (apparentée avec le PSN, le POP et les Verts)
Sont candidat-es: Seydi Aksin, Marylise Ballarin-Devins, Njo Moubiala.

Il n’y a pas de liste solidaritéS pour le Grand Conseil dans les districts du Locle, du Val-de-Travers et du Val-de-Ruz. Nous invitons donc nos sympathisant-es dans ces circonscriptions à reporter leurs voix sur les candidat-es de gauche pour le Grand Conseil et à choisir pour LE CONSEIL DÉTAT la liste no 6 de solidaritéS. (hpr)


solidaritéS-Neuchâtel est né en 1988 sous la forme d’une liste déposée aux élections communales en Ville (5,1 % des suffrages exprimés, mais pas d’élu-es). Parmi les fondateurs et fondatrices de notre mouvement: des militant-es de l’immigration italienne et du Parti socialiste ouvrier (ex-LMR), ainsi que des personnes n’appartenant jusqu’ici à aucune formation politique.

En 1992, solidaritéS s’est à nouveau présenté aux élections en ville de Neuchâtel. Grâce à un apparentement généralisé à gauche, nous sommes entrés avec 3 élu-es au Conseil général (législatif) de cette ville. Depuis lors, solidaritéS s’est constitué formellement en mouvement politique et a participé aux différentes élections cantonales et communales. Situation actuelle: 2 élu-es au législatif de la ville de Neuchâtel: Eliane Henry et Françoise Konrad; 1 élu à l’exécutif communal dans le cadre d’une liste unitaire avec le POP et les Verts: Daniel Perdrizat; 2 députées au Grand Conseil: Marianne Ebel et Dorothée Ecklin.

solidaritéS-NE participe à diverses activités extra-parlementaires (associations, syndicats, mouvement alter-mondialiste). Avec la Colonie libre italienne, nous avons impulsé un front large pour déposer en 2004 une initiative demandant l’éligibilité des immigré-e-s établis dans le canton. En effet, la nouvelle Constitution neuchâteloise, adoptée en l’an 2000, accorde le droit de vote aux immigré-e-s titulaires du permis d’établissement et vivant depuis plus de 5 ans dans le canton. En décembre 2004 et janvier 2005, nous avons participé au référendum contre la loi sur l’EHM (établissement hospitalier multi-sites). Cette loi, concoctée par le gouvernement neuchâtelois, fait des hôpitaux neuchâtelois une entreprise indépendante de l’Etat et précarise les conditions de travail du personnel, qui passerait sous statut de droit privé (cf. solidaritéS, n° 61).

En outre, depuis quelques mois, la Jeunesse solidaritéS s’est formée à Neuchâtel. Politiquement proche de notre mouvement, mais organisationnellement indépendante, elle publie un bulletin intitulé «Côté Rue» et s’est déjà montrée très active dans les manifestations anti-Blocher ou contre la politique de démantèlement de l’Université (cf. solidaritéS, n° 60 et 61), à laquelle seule une minorité du Grand Conseil (dont nos deux élues) s’est opposée, lors de la session de mars 2005. (hpr)