Quand le capitalisme s'empare du vivant
Dans la livraison de la revue
« Les autres voix de la planète »
d'octobre 2009, Hélène Baillot dresse le tableau de
la bataille silencieuse, mais centrale qui se livre autour des
changements intervenus dans la pratique du brevetage. Pendant
longtemps, l'exclusion du vivant des brevets était une
croyance incorporée, une sorte de tabou.
Mais depuis une trentaine d'années, ce tabou sur le vivant
ne cesse d'être transgressé. La mise au point des
techniques du génie génétique constitue un
tournant majeur en permettant d'identifier, de spécifier,
et de modifier la matière vivante, grâce à la
molécule…