Le modèle allemand, tant vanté par la presse dominante en France et en Suisse, se révèle beaucoup moins enthousiasmant pour les salarié·e·s lorsqu'on le regarde de l'intérieur. Il faut rappeler qu'il n'y a pas de vrai droit de grève en Allemagne. Or, aujourd'hui, la coalition SPD/CDU au pouvoir souhaite renforcer encore plus l'encadrement du droit de grève. Dans ce contexte, la plus grande confédération syndicale allemande (DGB) joue un rôle ambigu et se laisse embarquer par le syndicat des patrons (DBA, équivalent du Medef). Nous proposons ici quelques extraits d'un article paru dans le bulletin d'information d'un réseau de militants…