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C’est l’écart salarial moyen enregistré en Suisse en 2015, d’après l’enquête annuelle du syndicat Unia. Globalement, les salaires versés aux CEO ont augmenté de 6 millions de francs l’an dernier, pour atteindre un total de 180 millions de francs. En tête du classement, l’UBS (1: 275!). Les industries chimiques et alimentaires évoluent aussi en tête du peloton.

Tout ceci alors même que les salarié·e·s ont été confronté·e·s au même moment à des pertes d’emplois et des baisses de salaire au nom du franc fort. Comme par exemple chez Lonza, qui a supprimé 90 postes à Viège tandis que son CEO, Richard Ridinger, voyait son salaire augmenter de 60 %. Face à l’augmentation des inégalités et à la pression accrue qui pèse sur les salarié·e·s, il est d’autant plus consternant que le syndicat Unia marche main dans la main avec le patronat pour défendre «notre» place industrielle.