Élections fédérales du 18 octobre

Élections fédérales du 18 octobre : solidaritéS et le Parti Suisse du Travail vont collaborer étroitement

Le 31 mars, solidaritéS, le Parti suisse du travail (PST) et leurs sections de Genève et de Vaud ont rendu publique la déclaration commune ci-contre. Nos deux organisations, auxquelles appartiennent 20 des 23 élu·e·s de la gauche combative dans les parlements cantonaux de Genève, Neuchâtel et Vaud, ont en effet l’intention de collaborer étroitement dans la perspective des élections fédérales du 18 octobre prochain, et ceci dans le cadre des alliances existantes au plan cantonal, et dans le respect de leurs composantes

Contrairement donc à ce que prétend M. Frédéric Charpié, animateur de La Gauche (Jura bernois), dans un courrier du 10 mars adressé à solidaritéS–Genève, dont des copies ont été envoyées à plusieurs autres collectifs, il n’a aucun mandat pour fixer « des règles à respecter scrupuleusement » à Genève et dans les autres cantons qui présenteront des listes de la gauche combative aux prochaines élections au Conseil National. Ces règles seront définies en toute indépendance au sein des alliances cantonales existantes, dans lesquelles le PST et solidaritéS sont fortement engagés, et que M. Charpié n’a aucune qualité à représenter auprès des médias. Dont acte. (Réd.) 

Déclaration commune du PST/POP et de solidaritéS en vue des élections fédérales du 18 octobre prochain

 

Lausanne, le 31 mars 2015

 

Le Parti suisse du Travail et le mouvement politique solidaritéS ont décidé de collaborer étroitement en vue des élections fédérales de cet automne en Suisse romande. Ils entendent faire entendre ainsi la voix d’une gauche de gauche qui fasse front à l’offensive néolibérale sans fin et au déficit démocratique qui caractérisent la politique fédérale actuelle.

 

Ensemble, dans les trois cantons de Genève, Vaud et Neuchâtel, nos deux formations comptent 20 des 23 député·e·s situés à la gauche du Parti socialiste et des Verts, soit 12 pour le PST et 8 pour solidaritéS. Nos deux organisations ont en effet su s’engager dans la formation d’alliances électorales qui portent des noms différents – « Ensemble à gauche » à Genève et « La Gauche » dans le canton de Vaud – mais poursuivent des objectifs politiques semblables : garantir l’expression d’une opposition parlementaire clairement ancrée à gauche pour servir de relais aux mouvements sociaux.

Ceci dit, nous constatons que la tentative de rassembler l’ensemble des forces situées à la gauche du PSS et des Verts au niveau national, initiée en 2009 sous le nom de « La Gauche – Alternative Linke – La Sinistra », n’a pas abouti, notamment en Suisse Romande, faute de transparence, de démocratie interne et de respect des forces existantes. Actuellement, pour toute la Suisse romande, ce réseau ne dispose en effet que d’une députée à Genève, qui a d’ailleurs été élue sur la liste « Ensemble à gauche » en 2013.

Pour ces raisons, nos deux formations estiment donc que le comité romand de La Gauche – Alternative Linke – La Sinistra et son secrétaire, M. Fredéric Charpié, ne peuvent en aucune façon prétendre représenter les forces qui se situent à la gauche du PSS et des Verts, en particulier à Genève et dans le canton de Vaud. 

 

Parti suisse du Travail/solidarités-CH/Parti Ouvrier et Populaire vaudois/

solidaritéS-vaud/Parti du Travail genevois/solidaritéS-Genève